Selon les données, les ventes au détail au Royaume-Uni en 2025 se sont avérées beaucoup plus faibles que prévu initialement. L'Office for National Statistics a rapporté que les volumes de ventes ont augmenté de 1,1 % au cours des six premiers mois de l'année. C'est nettement inférieur à la croissance de 1,7 % prévue auparavant. Quant au chiffre mensuel, les ventes ont augmenté de 0,6 %, ce qui a dépassé les prévisions des économistes.

Ce déficit de 0,6 point de pourcentage au cours des six derniers mois remet en question les prévisions optimistes qui avaient prédit une reprise rapide de la demande des consommateurs après une période d'incertitude économique. Les analystes lient ce ralentissement à plusieurs facteurs, dont une inflation persistante malgré les efforts de la Banque d'Angleterre pour la contenir, ainsi qu'à une prudence accrue des consommateurs dans un contexte géopolitique instable.

Face à ces défis, le gouvernement britannique sera probablement contraint de revoir sa politique économique et d'introduire des mesures supplémentaires pour soutenir le secteur de la vente au détail. Une attention particulière devrait être portée à la stimulation de la demande intérieure, à la réduction de la charge administrative sur les petites et moyennes entreprises, et à la création de conditions favorables pour l'investissement et l'innovation dans le commerce de détail.

La révision à la baisse des données aggrave la crise de confiance dans l'exactitude des chiffres économiques officiels, l'agence nationale de statistiques du Royaume-Uni, déjà en difficulté, faisant l'objet de critiques. Une série de problèmes a déjà affecté les données sur le marché du travail, les prix, le PIB et les ventes au détail, rendant difficile pour les décideurs de la Banque d'Angleterre et les ministres du gouvernement d'évaluer l'état de l'économie britannique. Les experts notent que les nouvelles données menacent de changer la perception selon laquelle les consommateurs britanniques avaient commencé à sortir de la période de grande prudence qui freinait la croissance économique.

Selon l'ONS, la révision des données sur les ventes de détail n'a eu qu'un effet mineur sur le PIB du premier trimestre, laissant la croissance effectivement inchangée à 0,7 %, bien qu'un rapport sur le PIB assez solide ait été publié précédemment, en partie basé sur ces chiffres. Cependant, les changements ne devraient pas affecter les estimations futures du PIB pour juillet. Les ventes au détail contribuent environ à 4,8 % du PIB.

En conséquence, la réaction sur le marché des changes a été assez mitigée. Le rapport mensuel fort a été compensé par la révision à la baisse des chiffres semestriels, empêchant la livre de renforcer significativement sa position face au dollar.

Actuellement, la configuration technique du GBP/USD : Les acheteurs de la livre ont besoin de briser la résistance la plus proche à 1,3445. Ce n'est qu'à cette condition qu'un mouvement vers 1,3485 sera possible, au-dessus de laquelle une percée sera assez difficile. La cible la plus éloignée est le niveau de 1,3515. Si la paire chute, les vendeurs tenteront de reprendre le contrôle à 1,3415. S'ils y parviennent, une cassure de la plage portera un coup sérieux aux acheteurs et poussera le GBP/USD vers 1,3380, avec la perspective d'atteindre 1,3340.