Voir aussi
26.09.2025 12:21 AM
Au cours des 5 à 6 derniers jours, le dollar a savouré ses lauriers. Comme je l'ai déjà mentionné, en 2025, il y a eu très peu de situations où le dollar a suscité l'intérêt des intervenants du marché. Il y a à peine quelques jours, j'ai analysé les facteurs mondiaux et j'ai conclu que le dollar continuerait de baisser en valeur. Cependant, cet examen portait sur le long terme. À court terme, les facteurs sont quelque peu différents, et dans cette série d'examens, nous déterminerons ce qui se passe.
Il y a de nombreuses raisons à la hausse du dollar au cours de la semaine dernière si on les cherche. La montée de la devise américaine a commencé mercredi dernier après la réunion de la Fed. Honnêtement, je ne voudrais pas qualifier cette réunion de « colombe » ou de « faucon » parce que le marché a répondu lui-même à cette question. Il semble que les acteurs du marché s'attendaient à des déclarations plus « colombe », non seulement de Jerome Powell (qui s'est exprimé deux fois la semaine dernière) mais aussi de la moitié des membres du Comité de la FOMC. La plupart des gouverneurs ne voient pas la nécessité d'un assouplissement monétaire agressif, à l'exception de Stephen Miran. Par conséquent, au cours des 6 à 12 prochains mois, nous devrions nous attendre à des baisses de taux régulières et mesurées de la part de la Fed, qui dépendront uniquement des données économiques.
La prochaine raison de la vigueur du dollar la semaine dernière est l'économie américaine. Bien que les rapports clés aient été publiés jeudi, ils ont apporté un soutien considérable à la devise américaine, et je ne peux pas les ignorer. Le PIB des États-Unis a augmenté de 3,8 % au deuxième trimestre, dépassant les attentes du marché, mais je ne suis pas entièrement sûr de la façon d'interpréter ce rapport.
Il y a environ un mois, Donald Trump a limogé la responsable du Bureau des Statistiques, Erica McEntarfer. Il l’a congédiée suite à une révision des données du rapport sur les emplois non agricoles des trois derniers mois, montrant une forte diminution du nombre d'emplois créés. Au cours des quatre derniers mois, l'économie américaine a créé en moyenne entre 25 000 et 30 000 emplois par mois, ce qui est relativement bas. À ce niveau de création d’emplois, on s’attend à une hausse du chômage.
Ce que Trump n’a pas apprécié est évident. Fidèle aux meilleures traditions de George Orwell, Trump doit présenter des chiffres impressionnants pour qu’aucun Américain ne puisse affirmer qu’il gère mal le pays ou que ses décisions mènent à une économie chancelante et à une aggravation de la situation dans le pays. Par conséquent, je suppose que les chiffres que nous verrons sous la direction du nouveau chef du Bureau des Statistiques ne refléteront peut-être pas toujours la réalité.
Basé sur l’analyse de l’EUR/USD, je conclus que l'instrument continue de construire un segment de tendance à la hausse. La structure des vagues dépend encore entièrement du contexte d'actualité lié aux décisions de Trump, ainsi que des politiques étrangères et intérieures de la nouvelle administration de la Maison Blanche. Les objectifs du segment de tendance actuel pourraient atteindre la zone de 1,25. Actuellement, l'instrument est dans une vague corrective à la baisse, mais la structure de vague ascendante reste intacte. Par conséquent, à court terme, je m'intéresse toujours à l'achat. D'ici à la fin de l'année, j'attends que l'euro atteigne le niveau de 1,2245, ce qui correspond au niveau de Fibonacci de 200,0 %.
Le schéma de vagues pour le GBP/USD commence à changer en raison de la récente baisse. Nous sommes toujours confrontés à un segment de tendance haussière et impulsif. Cependant, la structure interne de ce segment devient de plus en plus complexe. On ne parle pas encore de construire un segment de tendance à la baisse, mais la livre sterling semble maintenant moins attrayante pour le trading que l'euro. Les objectifs pour le segment de tendance haussière sont situés autour de la marque de 1,4017, ce qui correspond au niveau de Fibonacci de 261,8 %. Cependant, il est maintenant nécessaire de déterminer où se terminera la vague baissière actuelle et comment la structure des vagues se transformera.
