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Les marchés boursiers restent dynamiques. Le Japon et Taïwan ont enregistré de nouveaux sommets, tandis que les blue chips de la Chine ont atteint leurs niveaux les plus élevés en dix mois.
Les contrats à terme européens ont ajouté environ 0,2 pour cent, imitant les gains des contrats américains. Le sentiment des investisseurs a été renforcé par une saison de résultats robuste. Selon Goldman, les bénéfices par action du S&P 500 ont augmenté de 11 pour cent sur un an, avec 58 pour cent des entreprises augmentant leurs prévisions pour l'année complète.
Cette semaine mettra en lumière les tendances de consommation alors que Home Depot, Target, Lowe's et Walmart publient leurs résultats trimestriels.
L'événement phare pour les observateurs de la politique monétaire sera le symposium annuel de la Réserve fédérale à Jackson Hole. Vendredi, le président de la Fed, Jerome Powell, devrait prononcer des remarques sur les perspectives économiques et la position monétaire. Cependant, une séance de questions-réponses ne semble pas prévue à l'agenda.
L'événement mettra également en vedette la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, et le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Andrew Bailey, lors de discussions en panel.
Les contrats à terme estiment actuellement une probabilité d'environ 85 pour cent d'une baisse de taux de la Fed en septembre. Tout virage vers une tonalité moins conciliante de Powell pourrait peser lourdement sur les marchés obligataires.
Tandis que les rendements à court terme restent élevés en raison des attentes de la Fed, les investisseurs à long terme continuent de s'inquiéter de l'inflation, des déficits budgétaires et de la politisation de la politique monétaire — des préoccupations qui accentuent la pente de la courbe des taux.
Les rendements des obligations d'État européennes ont continué de grimper, reflétant en partie les anticipations selon lesquelles les gouvernements devront emprunter massivement pour financer l'augmentation des budgets de défense.
Les marchés actions asiatiques ont affiché des gains modestes lundi avant une semaine qui devrait être cruciale pour la politique de taux d'intérêt américain. Les prix du pétrole ont, quant à eux, reculé alors que les risques perçus pour l'approvisionnement russe semblaient s'atténuer.
Un appétit accru pour le risque a poussé les indices boursiers japonais et taiwanais à de nouveaux sommets historiques. En Chine, les actions de grandes capitalisations ont progressé à leur niveau le plus fort en dix mois.
Les investisseurs placent actuellement environ 85 pour cent de chances dans une baisse d'un quart de point lors de la réunion du 17 septembre de la Réserve fédérale, avec un assouplissement supplémentaire anticipé d'ici décembre.
La perspective de coûts d'emprunt mondiaux réduits a soutenu les marchés boursiers. Le Nikkei japonais a gagné 0,9 pour cent pour atteindre à nouveau un sommet historique.
L'indice MSCI Asie-Pacifique hors Japon a légèrement reculé après avoir atteint un sommet de quatre ans la semaine dernière. Les blue chips chinoises ont encore augmenté de 1 pour cent, prolongeant leur gain trimestriel à près de 8 pour cent.
Les contrats à terme de la zone euro ont montré une légère vigueur, avec l'EUROSTOXX 50 et le FTSE en hausse de 0,2 pour cent et les contrats à terme du DAX en progression de 0,1 pour cent. Les marchés américains ont suivi cette tendance : les contrats à terme du S&P 500 ont augmenté de 0,2 pour cent, tandis que les contrats à terme du Nasdaq ont gagné 0,3 pour cent, flirtant avec des records.
Le sentiment des investisseurs a été renforcé par une forte saison de résultats. Les entreprises du S&P 500 ont fait état d'une augmentation de 11 pour cent des bénéfices par action sur un an, avec 58 pour cent des entreprises augmentant leurs prévisions annuelles.
Selon les analystes de Goldman Sachs, les bénéfices des plus grandes entreprises technologiques restent exceptionnels. Même avant que Nvidia ne publie ses résultats, les soi-disant Magnificent Seven auraient augmenté les bénéfices par action de 26 pour cent sur un an au deuxième trimestre, devançant les prévisions consensuelles de pré-saison de 12 pour cent.
Cette semaine sera cruciale pour évaluer le pouvoir d'achat des ménages, avec des rapports financiers clés attendus de la part de Home Depot, Target, Lowe's et Walmart.
Les attentes d'une baisse de taux de la Réserve fédérale ont plafonné les rendements des bons du Trésor à court terme, tandis que les obligations à long terme restent sous pression en raison des inquiétudes concernant la stagflation et le déficit budgétaire croissant. Cette dynamique a créé la courbe des taux la plus raide depuis 2021.
Les marchés de la dette européenne font face à des défis similaires. L'anticipation de nouveaux emprunts pour financer les budgets de défense a poussé les rendements des obligations à long terme allemandes à leur plus haut niveau en 14 ans.
La perspective d'une politique plus souple de la Fed a affaibli le dollar américain, qui a reculé de 0,4 pour cent face à un panier de devises majeures la semaine dernière à 97,851. Le billet vert s'est quelque peu raffermi face au yen à 147,46, tandis que l'euro est resté stable autour de 1,1701 après avoir gagné 0,5 pour cent la semaine précédente.
Le dollar a été le plus fort face à la devise néo-zélandaise, dans un contexte où l'on s'attend à ce que la Reserve Bank of New Zealand réduise ses taux à 3 pour cent mercredi.
Dans les matières premières, l'or se maintenait à 3343 dollars l'once après une perte hebdomadaire de 1,9 pour cent.
Les prix du pétrole ont rencontré des résistances après que Donald Trump a renoncé à ses menaces d'imposer de nouvelles restrictions sur les exportations russes. Le Brent a reculé de 0,2 pour cent à 65,74 dollars le baril, tandis que le pétrole américain a baissé de 0,1 pour cent à 62,76 dollars.