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29.09.2025 12:48 AM
Dans mes analyses, j'ai répété à maintes reprises que je continue d'attendre une croissance de la monnaie européenne. De nombreux économistes soutiennent également ce point de vue, car la plupart des facteurs sont en faveur de l'euro. Le facteur clé, à leur avis, est l'assouplissement monétaire supplémentaire par la Réserve Fédérale, combiné à l'achèvement probable du cycle d'assouplissement de la BCE. Comme Donald Trump demande à la Fed de réduire les taux d'au moins 2%, il y a une raison d'espérer que la Fed atteindra finalement l'objectif que la BCE a déjà atteint. En d'autres termes, au cours des six prochains mois, un an, voire deux, seule la Fed s'engagera dans des réductions de taux, mettant le dollar déjà faible dans une position encore plus difficile.
La situation pour le dollar s'est modifiée au début de 2025, lorsque Donald Trump a assumé la présidence des États-Unis pour la seconde fois. Je n'énumérerai pas toutes les mesures que Trump a mises en œuvre jusqu'à présent, mais il est évident que les investisseurs et les marchés s'inquiètent toujours de l'état et des perspectives de l'économie américaine, du marché du travail et de l'inflation. "Incertitude" est le mot le plus adapté pour décrire l'environnement actuel. Même les tarifs n'apportent pas de clarté. Les marchés venaient à peine de commencer à s'adapter à la réalité de tarifs élevés pour la moitié des pays du monde quand, en novembre, la Cour Suprême des États-Unis pourrait les annuler. Peu de gens croient en ce résultat, mais une fois de plus, cette incertitude pèse sur le dollar.
Goldman Sachs et JPMorgan pensent tous deux que la paire EUR/USD dépassera la marque de 1,20 avant la fin de l'année. Personnellement, je m'attends à voir 1,22 d'ici la fin de l'année. Goldman Sachs prévoit que l'euro atteindra 1,25 au cours des 12 prochains mois. JPMorgan est confiant dans sa croissance à au moins 1,22. Un euro plus fort nuira aux exportateurs européens, car leurs produits deviendront plus chers pour les acheteurs étrangers. Cela pourrait ralentir l'économie européenne, impactant négativement le taux de change de l'euro. Cependant, puisque la Fed continuera à réduire ses taux en parallèle, l'euro ne devrait pas tomber trop bas. Cette perspective s'aligne parfaitement avec la structure des ondes actuelles.
Sur la base de mon analyse de l'EUR/USD, je conclus que l'instrument continue de construire une section ascendante de la tendance. Le modèle d'onde dépend toujours entièrement du contexte de l'actualité lié aux décisions de Trump, ainsi que de la politique intérieure et étrangère de la nouvelle administration de la Maison Blanche. Les cibles de la section de tendance actuelle pourraient s'étendre jusqu'à la zone de 1,25. À l'heure actuelle, l'instrument est en baisse au sein de la vague corrective 4, tandis que la structure globale de la vague ascendante reste valide. Par conséquent, je ne considère que des positions longues à court terme. D'ici la fin de l'année, je m'attends à ce que l'euro atteigne 1,2245, ce qui correspond à 200,0% sur l'échelle de Fibonacci.
La structure des ondes de GBP/USD a subi un changement de forme. Nous avons toujours affaire à une section impulsive ascendante de la tendance, mais son modèle d'onde interne devient moins lisible. Si la vague 4 adopte une forme en trois vagues complexe, la structure se normalisera; cependant, même dans ce cas, la vague quatre sera plusieurs fois plus complexe et étendue que la vague 2. À mon avis, il est préférable de travailler à partir du niveau de 1,3341, qui correspond à 127,2% du Fibonacci. Deux tentatives infructueuses de franchir ce niveau peuvent signaler la préparation du marché à de nouveaux achats.
