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06.11.2025 12:51 AM
« Comme un coup de tonnerre dans un ciel serein », « cela n'est jamais arrivé, et nous y voilà encore ». L'un ou l'autre de ces titres conviendrait à l'événement de mardi au Royaume-Uni. Tôt le matin, la directrice du Trésor britannique Rachel Reeves a annoncé que le Parti travailliste devrait abandonner sa promesse de ne pas augmenter les impôts. Un bref historique : en 2024, après la démission de Boris Johnson, Keir Starmer est devenu Premier ministre, remportant des élections où le Parti travailliste est arrivé au pouvoir. Pour la première fois depuis plus de 10 ans, le Parti travailliste se retrouve au pouvoir, devant gérer les conséquences des actions des Conservateurs, notamment en ce qui concerne le Brexit, ses conséquences économiques et démographiques, le déficit budgétaire, et la perte des liens commerciaux avec l'Union européenne.
On pourrait dire que le Parti travailliste a une mission sérieuse : stabiliser la situation du pays. Cependant, la politique n'est pas aussi simple. Pour accéder au pouvoir, le Parti travailliste avait promis aux électeurs de ne pas augmenter les impôts. En novembre 2025, il est devenu clair que l'augmentation des impôts est effectivement le seul moyen de constituer un budget pour 2026 sans déficit, sans nouveaux emprunts, et sans augmenter la dette publique. Par conséquent, le Parti travailliste doit soit accroître les emprunts et la dette, ce qui exercerait encore davantage de pression sur le budget en raison des taux d'intérêt élevés sur les obligations d'État, soit prendre des décisions impopulaires et « oublier » leurs promesses électorales. Quelle confiance le public peut-il avoir en un gouvernement qui ne respecte pas ses promesses ?
Peut-être que le Parti travailliste peut réduire le déficit budgétaire sans augmenter la dette publique, mais lors des prochaines élections, les Conservateurs pourraient l'emporter, car la confiance envers le parti au pouvoir pourrait fortement décliner. Keir Starmer le comprend, tout comme l'ensemble du Parlement actuel. Par conséquent, ils s'efforcent d'éviter ce scénario par tous les moyens.
En conséquence, cela fait déjà plusieurs mois que Reeves est sur le point de démissionner. Le Parlement se demande s'il est préférable de limoger Reeves et de trouver un autre Chancelier capable de trouver de l'argent, ou de conserver Reeves et risquer de perdre les prochaines élections. Reeves a déjà fait face à d'importantes critiques pour sa proposition budgétaire, pourtant la situation n'a pas changé ces derniers mois et elle n'a pas proposé de meilleures solutions.
Selon l'analyse de l'EUR/USD, l'instrument continue de construire un segment de tendance à la hausse. Actuellement, le marché est en pause, mais les politiques de Donald Trump et de la Fed restent des facteurs significatifs pour le futur déclin du dollar américain. Les objectifs du segment de tendance actuel pourraient atteindre le niveau des 25. À ce jour, nous observons la formation de la vague corrective 4, qui prend une forme très complexe et allongée. Par conséquent, dans un avenir proche, je continuerai de ne considérer que des achats, car toutes les structures descendantes semblent être correctives. La dernière structure, a-b-c-d-e, pourrait être proche de sa finalisation.
Le scénario de vagues pour l'instrument GBP/USD a changé. Nous avons toujours affaire à un segment ascendant et impulsif de la tendance, mais sa structure de vague interne devient plus complexe. La vague 4 prend une forme en trois vagues, et sa structure est significativement plus longue que celle de la vague 2. Une autre structure corrective descendante approche de son achèvement. J'anticipe toujours quand la structure principale des vagues reprendra sa formation avec des objectifs initiaux autour des niveaux 38 et 40, et je crois que cela pourrait se produire dès le début de novembre.
